lundi 9 août 2010

Comme on fait son jardin...

Hourra! Bravo! Alléluia!!!


Claranda aura 90 ans le 2 octobre 2010... en ce 24 juillet,  nous voilà tous réunis pour fêter cela:  Ses 9 enfants, 25 petits-enfants et conjoints (es), 9 arrières petits-enfants, son frère,  ses 3 soeurs, une belle-soeur...et plusieurs qui partagent son quotidien.
Mais, comment on fête une grande-grand-maman? Par une messe d'action de grâces ...pour remercier le ciel ... un repas partagé ...comme chez-nous, du temps de maman.... un vidéo, souvenir des 9 familles, un calendrier avec 73 noms et visages ....Le tout préparé avec amour et reconnaissance!
La messe est présidée par le Père Akoum,  un prêtre africain à l' esprit de famille développé. " Tu es là au coeur de nos vies!"  entonnent Michel et Jessie. Sur l'autel,  la nappe brodée depuis les 20 dernières années. Toute notre histoire de famille étallée!   La messe débute, prions!
La première lecture mérite une présemtation:  Avec Lucette et Micheline, on  rentre  dans l' église de Natashquan,  je suis à la recherche d'un texte s i g n i f i a n t. J'approche du lutrin et j'ouvre au Livre des Proverbes: " La femme vaillante fait fructifier ses talents . Elle est infiniment plus précieuse que les perles."  J'ai  lu tout haut, Lulu a lu tout haut, on n'en revenait pas de la coïncidence.  À un point tel que Julie C. a dit: C'est ce que grand-papa voudrait lui dire.  Que de  frissons!!! Les prières  succèdent aux  chants et aux paroles. L'émotion est palpable.


Quand Arielle, Julie et Gisèle s'avancent pour offrir les fleurs, on entend chanter:
"Comme on offre une fleur
Simplement par amour
Comme on grave des coeurs
Dans l'écorce des jours
Habillons de couleurs
Les fêtes, les retours
Les instants de bonheur
Qui nous semblent trop courts
Comme on offre une fleur."Robert Lebel

Cette poésie signée Lucette ajoute à la magie:




La bénédiction que le prêtre donne avec la main de maman nous impressionne. Ça correspond à cette prière qu'elle aime,  lue par ses petites-filles: " Si mes mains tremblent, aident moi à les garder toujours ouvertes pour donner,"

Tous emportent  en souvenir un geste,  un message qui fleurira encore:  " Comme on fait son jardin"

dimanche 8 août 2010

La vieille école a 5 ans!!!

Déjà 5 ans! L'âge de Pénélope!

En ouvrant la porte, en ce 30 juin 2010, je salue tous ces personnages familiers, présents en images et en chansons. Salut Charlie! C'est un retour aux sources. Pour faire le bilan, je me réfère à ces 3 cahiers qui renferment les commentaires de + ou - 9000 visiteurs.
Le premier me ramène à la rentrée 2006 - " Ici, on sent l'amour et le respect." Oui, je crois que c'est imprégné dans les murs. À jamais!  Le second débute ainsi: -" Merci pour cette découverte. Je ne verrai plus les chansons de Vigneault de la même façon. Continuez ce beau métier qu'est la vie,"  Ra...vie, j'ouvre le troisième: - " La vieille école, un très joli témoignage pour ce magnifique village et toutes ses âmes." Voilà pour  la synthèse des visiteurs...
Et les employés? J'ai retrouvé ce que Jessie appelle Les chroniques de la Vieille école, été 2009  " J'ai passé ma journée à parler de gens que je n'ai pas connus ou très peu. L'important c'est de se raconter la vie d'avant. Aux Galets ou à la Vieille école, c'est le temps d'apprendre sur nos anciens" Daphné aussi  a laissé ses traces, des dessins inspirés par les chansons choisies: Un bouleau, un visage, un bateau...pour le plaisir, tout simplement. Quant à moi, j'ai passé 8 jours à l'accueil. À faire parler les murs et le concept pour des visiteurs de tout acabit! Une petite anecdote avec ça?
C'est  jeudi, 29 juillet,  il est 13h15 Mon dernier quart de travail. Je pars demain. J'entends Vigneault: " Hier j'ai revu ma vieille école..." Tiens, un visiteur. Je jette un oeil par la fenêtre. Personne. Peut-être le souffle du vent ou le fantôme de mademoiselle Mélancolie. Je regarde de plus près. Un  petit chien noir attend son ami chien sous la clôture. Celui-là qui était venu roder sous l'oeil magique. Ça m'a fait sourire en attendant...
13h30, tiens, 2 femmes empruntent le sentier. La vieille école se met à chanter. Elles sont attentives jusqu'à la dernière note. Puis, elles s'approchent et lisent à la porte : 5$ d'entrée.- Pas d'argent dit l'une.  Elles tournent les talons."  Mademoiselle Mélancolie n'aurait pas su mieux me punir." Je pars demain!
D'autres  visiteurs ont sauvé la mise...mais, je pars quand même!!! Avec de beaux souvenirs...